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J'ai passé beaucoup de temps sur l'affaire de la dioxine de l'incinérateur de Gilly-sur-Isère, près d'Albertville en Savoie (voir HISTORIQUE) et inévitablement, j'ai cherché à approfondir mes connaissances sur les procédés de traitement thermique des déchets.
Je me suis donc référé tout d'abord aux documents postérieurs à 1996 du Centre Technique d'Angers de l' ADEME et à ses collaborateurs -de très bon niveau- , puis à la Directive Européenne 2000/76/CE.
Mon document "La Valorisation des Déchets Organiques en Savoie" a été remis à tous les membres de la Commission de Révision du Plan Départemental d'Elimination des déchets ménagers et assimilés, présidée par le préfet de Savoie
Voir également mon document "Tribune libre / Gestion des déchets en Savoie. Un Traitement thermique des déchets ménagers reste-t-il toujours incontournable ? (en cinq questions)" ( PDF )
L'étude "Le traitement des déchets par gazéification" ( PDF ) m'avait été demandée en avril 2005 (document PDF ) par le SYMVALLEES - SIMIGEDA; Je l'ai terminée en novembre 2005. Elle a été diffusée à partir de février 2006.
Je l'ai complétée avec "La gazéification-vitrification des déchets ménagers et assimilés" ( PDF ). Ces traitements ont été - ou sont encore ?- largement utilisés au Japon et ont fait l'objet d'une longue étude par des experts de l'ADEME / Angers
Mon rapport "Un point de vue sur l'élimination des déchets ménagers par traitement thermique, déc.2006" ( PDF ) a été adressé à des dizaines de destinataires choisis. Il a été remarqué par la ministre de l'Ecologie et du Développement Durable en février 2007 (document PDF ), qui a chargé la présidente de l'Agence De l'Environnement et de la Maitrise de l'Energie (ADEME) d'en faire une étude attentive. La présidente de l'ADEME m'a répondu directement le 10 mai 2007 (document PDF ) par un courrier que j'ai considéré comme une fin de non-recevoir.
A titre d'épilogue, au niveau local, j'ai écrit en juillet 2009 les conclusions suivantes :
"Huit années ont passé et nous voilà revenus à la case départ. Qui pourrait porter une part de cette responsabilité ?
Quoi qu'il en soit, les faits sont là : certains des déchets résiduels du Bassin d'Albertville continueront à être incinérés. Ce choix technique était déjà l'un de ceux auxquels avaient abouti les travaux de la commission de révision du Plan Départemental d'Elimination des Déchets ménagers et assimilés(voir ce sujet dans l'HISTORIQUE)...entre 1998 et 2002.
J'ajoute maintenant : Il n'y a plus d'incinérateur à Gilly-Albertville depuis le 25 octobre 2001 (voir HISTORIQUE). Par contre ses déchets résiduels sont bien incinérés dans l'UIOM, enfin modernisée, de Chambéry métropole, située dans un quartier ouest de la ville.
Ces décisions coïncident avec la dissolution du SIMIGEDA à compter du premier janvier 2010. Les conséquences de cette dissolution seront bien sûr évoquées au Tribunal Correctionnel d'Albertville (dont la date, à ma connaissance, n'a pas encore été fixée), puisque le SIMIGEDA, mis en examen dans l'affaire de l'UIOM de Gilly-sur-Isère, est renvoyé devant cette juridiction, ainsi que l'exploitant de l'UIOM, la société civile NOVERGIE-Centre Est. Voir la page JUDICIAIRE de l'affaire de Gilly-sur-Isère.